Une petite anecdote vraie pour commencer
Il y a 30 ans j'étais au Sri Lanka. J'y étais pour 10 jours et je voulais chevaucher un éléphant pour faire une balade dans la forêt. J'en rêvais (oui je sais !) et après avoir réfléchi je laissais ma raison me parler et qui me disait "c'est trop cher, en as tu vraiment besoin ?". Je me laissais piloter par cette voix intérieure qui éteignit mon aspiration. Que veux dire cette petite anecdote ? On laisse souvent ses rêves, ses aspirations s'en aller dans le vortex de la sois disante "rationalité". 30 ans j'y pense encore, et je me dis que j'aurai dû me laisser aller à ma première réaction, celle de mon cerveau inspirationnel !
Réfléchir oui, mais souvent c'est qu'une partie du cerveau qui prend le conttôle
C'est ce qui se passe de temps en temps quand des hommes de 40 à 60 ans m'appellent pour voir si ce programme VIVVANT pourrait leur convenir. Il n'est pas rare qu'ils demandent un certain de réflexion, mais souvent ce qui se passe c'est que le cerveau rationnel contrôlant prend le pas sur le cerveau aspirationnel qui lui est à l'écoute de votre envie de changer, de trouver de nouvelles pistes. Ce cerveau aspirationnel abdique devant le cerveau contrôlant et vous remet à la place initiale dont vous ne bougerez pas.
Voici ce qui se passe...
Introduction
Chaque jour, des millions de personnes aspirent à initier des changements significatifs dans leur vie, que ce soit en démarrant un nouveau projet, en changeant de carrière, ou en adoptant un nouveau mode de vie. Cependant, malgré ces aspirations, beaucoup se retrouvent dans un cycle apparemment interminable de planification et de contemplation qui aboutit souvent à un maintien du statu quo. Ce phénomène, souvent piloté par ce que certains pourraient appeler le "cerveau autonome", est un mélange complexe de psychologie comportementale et de neurosciences. Cet article explore ce qui se passe dans le cerveau lors de ces moments de "faux discernement" et pourquoi la peur du changement peut souvent l'emporter sur le désir de transformation.
Le Cerveau Autonome et la Résistance au Changement
Le concept de "cerveau autonome" dans ce contexte fait référence au système nerveux autonome qui régule les fonctions corporelles sans notre conscience délibérée. Cette partie du cerveau joue un rôle crucial dans la gestion de nos réactions face au stress et à la peur, y compris la peur du changement. Lorsqu'une personne envisage un nouveau projet ou un changement de vie, c'est souvent le cortex préfrontal, la région du cerveau responsable de la planification complexe et de la prise de décision, qui est activé. Cependant, si le projet semble risqué ou incertain, le cerveau autonome peut déclencher une réponse de "lutte ou fuite" qui favorise le maintien du statu quo.
La Peur de l'Échec et le Faux Discernement
La peur de l'échec est l'un des principaux moteurs de la résistance au changement. Cette peur active les régions du cerveau associées à l'anxiété et au stress, telles que l'amygdale et l'hippocampe, qui peuvent submerger le cortex préfrontal et compromettre notre capacité à évaluer objectivement les options. Ce processus peut mener à ce que l'on appelle le "faux discernement", où la personne croit qu'elle réfléchit soigneusement à ses options, alors qu'en réalité, elle est influencée par des réactions émotionnelles inconscientes qui la poussent à éviter le risque.
Le Rôle des Biais Cognitifs
Les biais cognitifs jouent également un rôle important dans le faux discernement. Le biais de statu quo, par exemple, est la tendance à préférer que les choses restent telles qu'elles sont plutôt que de changer. Ce biais est souvent renforcé par le cerveau autonome qui, dans sa quête pour minimiser le stress et l'incertitude, favorise les options les moins risquées et les plus familières.
Stratégies pour Surmonter la Paralysie du Changement
Heureusement, il existe des stratégies pour surmonter cette paralysie du changement. La première étape est la reconnaissance consciente des peurs et des biais qui influencent nos décisions. Des techniques telles que la méditation de pleine conscience peuvent aider à calmer le système nerveux autonome et à réduire l'influence de la peur et du stress sur la prise de décision. De plus, fixer des petits objectifs réalisables peut aider à construire la confiance et à réduire l'ampleur du changement perçu, facilitant ainsi le processus de transition.
Conclusion
Comprendre le rôle du cerveau dans la résistance au changement est crucial pour quiconque cherche à transformer sa vie. En reconnaissant les mécanismes sous-jacents du faux discernement et en employant des stratégies pour gérer la réponse émotionnelle du cerveau, les individus peuvent mieux naviguer dans le complexe processus de changement et réaliser leurs aspirations avec succès. En définitive, la clé est de comprendre comment notre cerveau fonctionne pour travailler avec et non contre lui dans la poursuite du changement et de la croissance personnelle.
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